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Turquie - Sur la côte égéenne d'Izmir - Mai 2018

Etape 20 - Ephèse - La grande bibliothèque de Celsus

Vendredi 18 mai 2018. La bibliothèque de Celsus*** abritait quelque 12.000 rouleaux, conservés dans des placards en bois encastrés dans les murs, ce qui explique qu’elle ait été détruite par un incendie.

Icône emblématique et fierté de la cité au iie siècle apr. J.-C., ce bâtiment l’est encore de nos jours puisqu’il figure sur certains billets de banque turcs.

Une volée de marche conduità la cour qui précède l'édifice. Au rez-de-chaussée de sa façade souvrent trois portes monumentales auxquelles répondent les fenêtres de l'étage.

A l'intérieur, la salle de lecture occupait toute la hauteur de l'édifice. Des galeries en bois couraient à l'étage, permettant d'accéder aux rayonnages situés aux niveaux supérieurs.

Aujourd'hui, de cette grande salle de lecture, des rayonnages et des galeries, il ne reste rien. Et la bibliothèque de Celsus, désormais reconstituée, n'est qu'une coquille vide. Ou plutôt, une façade d'apparat qui permet aux visiteurs d'imaginer l'extraordinaire bâtiment qui était construit ici.

Depuis le socle de la bibliothèque, on se rend compte de l'extraordinaire travail réalisé par les restaurateurs pour relever cet édifice si prestigieux. Quelle travail titanesque a-t-il fallu pour reconstituer, pierre par pierre, la façade monumentale de la bibliothèque !

Pour la petite histoire, il faut savoir que le caveau funéraire de Celsus fut placé en dessous de la niche centrale de la salle de lecture. Son sarcophage était orné de bas-reliefs représentant Eros, le tout décoré de guirlandes et de rosettes. Les fouilles entreprises en 1904, au cours desquelles le sarcophage fut ouvert, livrèrent le squelette de Celsius enfermé dans un second sarcophage en plomb placé à l'intérieur du premier.

La bibliothèque de Celsus*** fut donc l'une des plus importantes de son temps. Son fondateur, Julieus Aquila, avait légué une importante somme d'argent destinée à l'entretien du bâtiment et à l'achat de nouveaux manuscrits.

A l'intérieur de la salle, les rouleaux étaient rangés dans des étagères, elle-mêmes placées dans des niches réparties sur trois niveaux.

Cet ingénieux système protégeait les ouvrages de l'humidité, un couloir d'un mètre de largeur percé derrière les niches assurait ainsi la circulation de l'air.

Deux galeries en forme de fer à cheval longeaient trois des côtés de la salle principale, permettant d'atteindre les rouleaux des étages supérieurs. Un bibliothécaire donnait les volumes aux lecteurs.

Devant la façade en ruines, les Éphésiens installèrent des plaques de marbre sur lesquelles on trouve de nombreuses inscriptions en grec. Quant à pouvoir les lire, ceci est une toute autre histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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